C’est une croix qui a été restaurée, il est difficile de dire si la sculpture est d'origine. Cette croix commémore le lieu de partage des reliques de Saint Léobon.
Voici l'histoire du partage (source :
http://fr.wikipedia.org)
Les gens de Salagnac fiers que leur paroisse ait été choisie comme refuge par Léobon, considérèrent alors les reliques du saint homme comme un trésor. Aussitôt après la mort du Saint des foules accoururent à l'endroit de sa sépulture pour le vénérer et parce qu'il possédait, disait-on, des pouvoirs guérissants. L'ermitage de saint Léobon où il reposait désormais devint donc un lieu de pèlerinage. Des familles s'installèrent autour du tombeau et l'endroit désertique de la Pierre-grosse devint alors un nouveau village. Une première église y fut construite pour honorer le Saint, et l'augmentation de sa population fut telle qu'il vint concurrencer en taille le chef-lieu de la paroisse, Salagnac. Pour l'en distinguer on rebaptisa le nouveau village de la Pierre-grosse en "Grand-Bourg de Salagnac".
Les bruits des miracles accomplis par le Saint et de la dévotion qu'il suscitait parcouraient tout le pays, et les Fursacois regrettèrent alors de l'avoir chassé à l'époque. Ils résolurent de récupérer son corps en le ravissant aux gens du Grand-Bourg afin de le placer dans leur église à eux. Ils attelèrent des bœufs et un char et se rendirent alors au Grand-Bourg par une nuit obscure. Après s'être emparé des reliques les ravisseurs reprirent vite le chemin de Fursac. Cependant, ils furent stoppés à 1 km seulement du Grand-Bourg en un endroit appelé Marliat (qui donne son nom à un village encore existant de nos jours). Ici les bœufs s'arrêtèrent net tandis que les cloches du Grand-Bourg se mirent à sonner à toute volée alertant ainsi ses habitants. Le mot d'ordre prononcé selon la légende par les cloches elles-mêmes, mais plus probablement par des alerteurs est connu de tous dans la région : "Gens dau Borg, levas vous tous, lous Foursacoux sont à Marliou, emportant san Liobou". Il exhortait les gens de Grand-Bourg à récupérer leurs reliques. Ceux-ci s'exécutèrent et rejoignirent les Fursacois coincés à Marliat. Ici une lutte s'engage entre les deux communautés pour se disputer les reliques. Dans l'emportement et la bousculade les gens de Grand-Bourg arrachent la tête et le bras droit tandis que le reste du corps demeure aux gens de Fursac. Ainsi sont partagées les reliques. Face à ce qui pourrait apparaître comme un désastre, saint Léobon lui même aurait pris la parole pour approuver ce partage forcé et aurait consolé les gens du Grand-Bourg en ces termes : "Laissez-faire, à vous je donne ma tête et mon bras droit, et, avec eux, je vous donne toute ma force et toute ma puissance". Les paroles du Saint furent depuis les garantes d'une bonne entente entre les deux localités qui honorèrent alors chacune en même temps saint Léobon.